Dans le journal le point, Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a dit ne pas douter du choix final de Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche (PG). Mais des militants se demandent quelle sera la réaction de Jean-Luc Mélenchon si, dans quinze jours, le député PCF André Chassaigne remportait le scrutin.
Pierre Laurent, qui n'aime guère le terme de primaire, a justifié ce choix par la nécessité de rassembler tous les communistes. "On a choisi de laisser le dernier mot aux militants. Il fallait aller jusqu'au bout du processus démocratique", a-t-il dit aux journalistes. Les motions - l'une pour désigner Mélenchon, l'autre pour décider d'un choix entre plusieurs candidats - ont obtenu respectivement 63,6 % et 79,9 % des voix. Face à lui, Jean-Luc Mélenchon aura donc André Chassaigne, également partisan de la stratégie du Front de gauche, et Emmanuel Dang-Tran, qui prône au contraire une candidature purement communiste. L'intronisation de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle dépend aussi d'un accord global encore en discussion entre le PCF et le Parti de gauche (PG) autour d'un programme commun et de la répartition des candidatures aux législatives.