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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 11:33

Ce vent de fronde qui viendra du peuple

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Voilà c’est consommé, François Hollande a son traité.

La polémique à gauche qui entourait un temps cette ratification n’a que peu d’importance. Le résultat c’est que la quasi-totalité des députés (PS - Radicaux - UMP) qui forment 87 % du parlement a voté pour un traité qui instaure la tutelle d’une Europe castratrice, moralisatrice et dévouée à la cause des financiers.
Des « consignes » qu’il faudra appliquer à la lettre et qui ne répondront pas aux attentes des peuples mais aux impératifs de compétitivité, de gains de productivité, de profit des nantis de la planète.
Un traité qu’il faudra appliquer sous peine d’amende démesurée, soumettant les peuples à ce chantage odieux, au dumping social, à la précarité, aux aléas du « marché » dictée par le traité de Lisbonne. Et pour éteindre toute menace on nous explique qu’il n’y a pas d’alternative, pas de retour possible, pas d’autre voie. C’est faux !

Nous savons qu’une autre Europe est possible
A l’initiative du Front de gauche, ils étaient des milliers à manifester le 30 septembre dernier. Un appel relayé par plus de 80 associations, partis politiques, organisations syndicales. Des mobilisations qui inquiètent le pouvoir de la finance. Des rassemblements qui se sont tenus partout en Europe (Lisbonne, Madrid, Barcelone, Athènes, Paris, Londres et Florence) des centaines de milliers de personnes pour exiger une Europe sociale, une économie solidaire. Dans ces cortèges intergénérationnels, des chômeurs, des salariés du privé, du public, des retraités, pour dire non à l’austérité non à l’Europe que l’on nous promet. Celle de Maastricht, de Lisbonne, vers cette autorégulation de l’économie livrée aux dogmes de l’offre et de la demande, de la concurrence libre et sauvage et sa variable d’ajustement : le salariat !
Sur le terrain de la bataille idéologique s’ancrent progressivement des réponses face aux politiques d’austérité qui laminent les emplois et l’économie réelle. De nouveaux droits sont revendiqués pour intervenir dans les orientations stratégiques et la gestion des entreprises. Paradoxalement, alors que se creuse le fossé entre le peuple et la représentation politique, face à l’offensive ultralibérale qui tend à priver l’Etat de ses moyens d’action et le peuple de sa souveraineté, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour plus de régulation, plus de justice sociale, plus d’Etat.
Non la ratification du TSCG n’est pas une date butoir, elle est le prélude à la prise de conscience…du peuple. Il règne içi et là comme un parfum d’Amérique du sud

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